Militant du bien Commun.
Conseiller municipal (eelv) deVitry sur Seine.
Membre du groupe des élus de "la fabrique Vitry en mieux
le 1er jeudi du mois à partir de 17h téléphoner au 01 46 82 84 56.
• Centre quartier Fabien
2e jeudi du mois à partir de 18h
• Galerie commerciale
Simply (ex-Atac)
3e jeudi du mois à partir de 18h
par Jacques Rancière, Philosophe
Actualités jeudi 6 décembre 2012
Samedi 1er décembre, j’étais, comme chaque année, à la manifestation organisée depuis 10 ans le premier samedi de décembre, date anniversaire de la création du RMI en 1988.
A l'appel des organisations représentatives de chômeurs et de précaires (AC! APEIS, MNCP, et CGT chômeurs), les manifestants, certains venus en famille d'autres régions que l'Ile-de-France, notamment du Nord et de Lorraine, ont défilé de la place Stalingrad à la place de Clichy contre la misère et le chômage en réclamant un "changement" de leur situation leur permettant de vivre dignement.
Moins d'un chômeur sur deux est indemnisé, la précarité devient la règle, surtout chez les jeunes, et que s'il y a une forte hausse du chômage, c'est que le patronat, qui avait gardé ses plans de licenciements dans les placards avant l' élection présidentielle, n'a pas manqué de les sortir ensuite.
Alors que le Medef fait pression pour qu'il y ait une diminution du nombre de jours indemnisés, prétextant que les finances de l'Unedic sont très largement déficitaires, les chômeurs et précaires demandent une augmentation immédiate de tous les minima sociaux de 250 euros, et une allocation exceptionnelle d’urgence, dite « prime de Noël » d’un montant de 500 euros pour tous les chômeurs.
Augmenter les minima sociaux, c'est agir directement sur la relance de l'économie, puisque les personnes qui perçoivent ceux-ci les investissent tous leurs revenus dans la consommation. Une politique loin de la réduction des dépenses publiques et du pacte de compétitivité adoptés par le gouvernement, qui reporte les recettes nécessaires à l’Etat sur le moins social et le plus injuste des impôts, la TVA.
Solidaire des 5 millions de chômeurs et des 8,5 millions de pauvres vivants en France, lors de la prochaine séance du Conseil Général du Val-de-Marne, je voterai un vœu demandant au gouvernement l’augmentation des minima sociaux qui, depuis trop longtemps, n'évoluent plus en fonction du coût réel de la vie. Au moment où les entreprises du CAC 40 ont réalisé 87 milliards de bénéfices, dont 37 milliards reversés en dividendes aux actionnaires !
*Champs obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.
Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaîtront pas tant que le modérateur ne les aura pas approuvés.